Le dispositif Pro-A permet au salarié en poste de changer de métier ou encore de bénéficier d’une promotion par la mise en œuvre d’actions de formation.
En général, la formation dure entre 6 à 12 mois et s’effectue soit sur le temps de travail avec maintien de la rémunération, soit hors temps de travail (sous conditions).
L’accord collectif de branche définit la liste des certifications professionnelles éligibles à la Pro-A.
Le dispositif Pro-A permet d’acquérir une qualification dont le niveau est inférieur à celui déjà détenu. Par exemple, un salarié à Bac+2 peut suivre désormais un BEP/CAP.
Pour qui ?
Ce dispositif cible particulièrement les salariés dont la qualification est insuffisante au regard de l’évolution des technologies.
Les salariés en CDI
Les bénéficiaires d'un Contrat Unique d'Insertion à durée indéterminée
Les sportifs ou entraîneurs professionnels, en contrat à durée déterminée
Les salariés placés en activité partielle
Les objectifs
La reconversion ou la promotion par alternance vise à faciliter un changement de métier ou de profession, ou une promotion sociale ou professionnelle, grâce à l’obtention d’une qualification reconnue.
Les formations en lien avec le dispositif Pro-A doivent permettre d’acquérir :
Un diplôme ou titre à finalité professionnelle enregistré au RNCP*
par exemple : les titres professionnels relevant du ministère chargé de l’emploi
Un certificat de qualification professionnelle (CQP)
par exemple : le CAP, le BAC Pro, le brevet pro ou la mention complémentaire
Une qualification reconnue dans les classifications d'une convention collective nationale de branche
par exemple : le BTS, le DUT, les licences professionnelles, les diplômes d’ingénieur ou d’école supérieure de commerce
*RNCP : Registre National des Certifications Professionnelles
Comment ça marche ?
1
Le salarié doit se rapprocher de son employeur afin de coconstruire l’engagement de cette démarche.
2
L’employeur pourra, s’il le souhaite, prendre contact avec son opérateur de compétences. Il pourra alors obtenir les modalités de financement du dispositif ainsi que la liste des certifications éligibles au sein du secteur d’activité.
3
Dès lors que les modalités entre les deux parties sont fixées, l’entreprise rédigera un avenant au contrat de travail du salarié. Il devra, d’une part, préciser la durée et d’autre part, l’objet de l’action de formation envisagée.
4
Pour finir, les deux parties signeront et déposeront cet avenant à l’opérateur de compétences afin d’obtenir une prise en charge.
RNCP : Registre National des Certifications Professionnelles